« À deux mains » de Bernard Campeau dans Le Journal de Montréal

Un très bel article sur le spey casting dans le journal de Montréal du 24 mai 2013, par Bernard Campeau.

Je ne peux pas mettre le texte parce qu’il est réservé aux abonnés pour l’instant mais voici mon commentaire:

Tout d’abord, je voudrais vous remercier d’avoir parlé du lancer spey, mais je voudrais aussi, si vous me le permettez, corriger quelques inexactitudes. Tout d’abord, comparer le lancer spey à un lancer roulé, c’est comparer un pétard mouillé à une carabine de précision. Ensuite, il ne faut justement pas faire « glisser la soie sur l’eau », mais la faire voler, le plus bas possible, pour pouvoir l’ancrer au meilleur endroit, ce qui donnera toute la puissance au lancer. Je dois dire que pour ce qui est du manque de subtilité, vous n’avez pas tord, mais uniquement parce que les vendeurs proposent des soies lourdes, de types skagit, pensant aider leurs clients à charger plus facilement la canne. Une soie spey traditionnelle permet de faire des lancers tout aussi délicats que ce qu’ils pourraient être avec une soie numéro 3.

Je pense que l’avantage principal du spey est d’offrir de nouvelles possibilités aux pêcheurs conscients de l’importance de la présentation de la mouche. Tous les pêcheurs qui apprennent cette technique acquièrent de nouvelles armes, mais, surtout, une bien meilleure habileté à lancer une mouche, quelle que soit la technique employée.

Pour finir, tout le monde peut profiter de cette technique sans dépenser le moindre sou. Le spey casting à une main peut se pratiquer avec n’importe quelle canne et une soie flottante, et il offre les mêmes avantages que ce soit dans des rivières encombrées, pour des changements de direction ou en mer pour contrer le vent.

Je suis à votre disposition pour, en quelques heures, vous permettre de mieux appréhender cette technique et tous ses avantages.

Encore merci.

Pierre Jean